Trop de grizzly le soir provoque des rêves bizarres

25 mai

 

Il n'est pas encore six heures et demi, pour un dimanche matin, c'est trop tôt. Réveillée en sursaut, je suis à peine sortie de mon rêve. Je ne sais pas d'où ça me vient, mais j'ai l'impression qu'il y a un truc avec raconter ses rêves, ça ne se fait pas, non?

Tant pis.

Je dois trouver quelq'un qui a ma clé de voiture. Il habite dans un immeuble blanc qui donne sur une place fermée, bordée d'immeubles blancs. Ca ressemble à une place à Ivry, là où il y a un centre culturel, là où j'avais vu une conférence très barbante de Paul-Emile Victor, suivi d'un concert où un couple de jeunes yakoutes avaient mis le feu en jouant de la guimbarde.

Les voisins me préviennent que cette personne que je cherche est un dangereux activiste d'extrême gauche. Je finis par le trouver en escaladant le conduit vide de l'ascenseur et franchissant toute une série de portes, tunnels, escaliers. Il collectionne les navettes spaciales légo, elles sont toutes bien rangées dans une très belle pièce qui ressemble à une serre. Sinon, il aime bien jouer à la playstation et ses opinions politiques sont modérés: juste un gars gentil. On doit aller prendre le train. Je ne sais pourquoi, on démonte le wagon. En voulant aider le gentil gars, transformé en Héron, je fais tomber le plancher du wagon et manque de le blesser: notre opération est à l'eau. Nous écoutons (toi et moi) Héron qui me sermone et refléchit à une nouvelle stratégie. Je suis par terre et tu es assise dans le wagon. Ca dure longtemps et je m'abandonne à la douce sensation de carresser ton mollet au dessus de ma tête, couvert de très longs poils extrêmement fins et soyeux.

Puis je me rends compte que c'est toi, Marie, (et non pas un grizzly), et alors gênée, je file en disant :"ah, moi non plus je n'ai pas eu le temps de m'épiler!"

C'est qu'hier, le temps était plus frais.